What the Bible says about light and seed

The True Light "In him, (the Lord Jesus) was life, and that life was the light of men. The light shines in the darkness, but the darkness has not understood it. The true light that gives light to every man was coming into the world,…the world didn’t recognize him." John 1:4,9.

The Good Seed and the Weeds “The kingdom of heaven is like a man who sowed good seeds in his field. But while everyone was sleeping, his enemy came and sowed weeds among the wheat and went away. Matthew 13:24,25.

Monday, July 26, 2010

Métamorphose





Dédié à la mémoire de Lucy une amie
Que j’aurai aimé connaître en personne.


Les rêves de jeunesse se transforment
En cocons de vers à soie
 patiemment tissés au fil des ans.

Les ailes de papillons alourdies
Par les larmes de nuages
Reposent parmi les fleurs
Ramassées au passage

Les souvenirs collectionnés
Dans nos boites à musique
Perdent leur charme magique
De pouvoir encore éveiller
Les chères voix du passé
 
Mais les pas de la danse
Ralentissent et s’estompent
Discrètement derrière le rideau
Quand la boite se referme
Et les notes s’égrènent à nouveau
Sur l’étagère de nos pensées.

Jean-Louis

Thursday, July 22, 2010

Le chat et l’oiseau


A Ester, ma soeur bien-aimée

La porte de la cage s’ouvre et se referme lentement,
Hésitant comme dans un ballet réglé a contretemps,
L’oiseau contemple son sort,
Rester prisonnier dedans
Ou risquer tout pout tout dehors

Le chat noir aux aguets, fait le mort
attendant patiemment d’entendre un mouvement,
un frémissement d’ailes indiquant
La délicieuse horreur du trébuchement.

La libert est si proche, il suffit d’être prudent
De passer inaperçu jusqu’au moment propice
Pendant que le chat rêve satisfait de sa malice
L’effroi enchaine sa proie
Elle tremble dans l’attente du secours
Miraculeux qui viendrait la délivrer.

Soudain, l’oiseau reprend son courage,
Se souvenant qu’elle est bénie de Dieu
Par plus que la beauté de son plumage
Commence à entonner un chant mélodieux
De louange à son Créateur et protecteur
Et dans une envolée de notes
Regagne sa liberté. 


L’ennemi surpris, détale effrayé
Par ce cri puissant de joie armé
D’une foi invincible
Qui déroute la frayeur
Et remplit le cœur
D’une paix indicible.

Jean-Louis

Wednesday, July 21, 2010

A thought for today

Where would Jesus drill?

The lead on the Associated Press story was, "Where would Jesus drill?"

Joseph Farah's response: "Jesus would drill into the hearts of people who live in a world of misplaced priorities. That's where Jesus would drill".

Monday, July 19, 2010

Les saisons dans la vie du chrétien - Conclusion

Un cœur brisé (Suite et fin)
(Pour lire les texte précédents ou suivants, cliquer sur le chapitre numéroté
sous le titre "Les saisons dans la vie du chrétien").

CONCLUSION

Acceptation, bonne volonté, obéissance et gratitude

Ce qui est le plus important, c’est l’attitude avec laquelle nous recevons les épreuves que le Seigneur nous envoie et notre réaction à la souffrance qu’elles entraînent. Manifestons la même gratitude que David qui accepte son sort en déclarant dans le Psaume 16 :5: « L'Éternel est mon partage et mon calice; C'est toi qui m'assures mon lot ».

Nous voulons vivre en présence du Seigneur, n’est-ce pas ? David pose une question pertinente quand il demande dans le Psaume 15 : 1, 4 « O Éternel! qui séjournera dans ta tente? Qui demeurera sur ta montagne sainte? Il ne se rétracte point, s'il fait un serment à son préjudice ». En tant que disciples avons promis de suivre Jésus et de le servir quoiqu’il arrive, où qu’il nous mène. Alors, dans Jean 12 :26 Jésus nous fait part de sa volonté : « Si quelqu'un me sert, qu'il me suive; et là où je suis, là aussi sera mon serviteur. Si quelqu'un me sert, le Père l'honorera ».

Est-ce que Jésus a de la peine en voyant la condition de son Église et celle des gens perdus dans le monde qu’il aime et pour qui il a souffert le sacrifice de la croix ? Si nous pensons que oui, nous partagerons sa peine et nous serons amenés par obéissance à l’action conçue et dirigée par le Saint-Esprit.

Cependant mes frères et sœurs, tout n’est pas si pessimiste et déprimant. Cette étude s’est concentrée sur le thème de la souffrance, sujet parfois mal compris, parfois inexplicable qui pourrait tourner à la frustration. Mais ce n’est qu’une des saisons dans la vie tellement pleine et riche du cheminement spirituel. Réjouissons-nous car le Seigneur dit à ses disciples : « En vérité, en vérité, je vous le dis, vous pleurerez et vous vous lamenterez, et le monde se réjouira: vous serez dans la tristesse, mais votre tristesse se changera en joie. Vous donc aussi, vous êtes maintenant dans la tristesse; mais je vous reverrai, et votre coeur se réjouira, et nul ne vous ravira votre joie ». (Jean 16 : 20,22).

Puis, nous pourrons prier comme David avec un coeur plein de joie: « Écoute, Éternel, aie pitié de moi! Éternel, secours-moi! Et tu as changé mes lamentations en allégresse, tu as délié mon sac, et tu m'as ceint de joie, afin que mon coeur te chante et ne soit pas muet. Éternel, mon Dieu! Je te louerai toujours ». Amen !  (Psaume 30: 11, 12).

« Cela aussi vient de l'Éternel des armées; Admirable est son conseil, et grande est sa sagesse ». (Ésaïe 28 :29).

A bientot mes amis. A notre prochaine rencontre dans le désert où nos amis Théophile et Josué nous attendent. Ils ont tellement de nouvelles choses à partager. Jean-Louis.

Les saisons dans la vie du chrétien - La pression de la meule - Chap. IV

Un cœur brisé (Suite)
Chapitre IV
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sous le titre "Les saisons dans la vie du chrétien").

IV. Le grain sous la pression de la meule

Jusqu'à maintenant, nous avons observé les grains de blé individuels. Il manque encore une autre étape dans le processus avant de pouvoir en faire du pain. Le verset 28 de Ésaie 28 nous montre que le « grain doit être broyé pour faire du pain ». Il est impossible de faire du pain simplement avec des grains individuels entiers. Le gluten, substance collante qui maintient la cohésion du pain cuit est inhérente au grain de blé, mais les grains individuels doivent être broyés sous la meule pour fournir la consistance appropriée et quand elle est mélangée à l’eau cette qualité de lien qui permet au pain de rester entier. C’est cette partie du pain dont Paul exprime le symbolisme par l’amour lorsqu’il nous rappelle : « Ainsi donc, comme des élus de Dieu, saints et bien-aimés, revêtez-vous de miséricorde, de bonté, d'humilité, de douceur, de patience. Supportez-vous les uns les autres, et, si l'un a sujet de se plaindre de l'autre, pardonnez-vous réciproquement. De même que Christ vous a pardonné, pardonnez-vous aussi. Mais par-dessus toutes ces choses revêtez-vous d’amour qui lient toutes ces vertus dans une parfaite union. Et que la paix de Christ, à laquelle vous avez été appelés pour former un seul corps, règne dans vos coeurs. Et soyez reconnaissants » (Colossiens 3:12-14).

La farine, produit broyé contient encore toutes les parties des grains de blé individuels, mais qui maintenant est devenu méconnaissable par la transformation en une substance malléable. De même, le pain cuit provenant de la farine contient tous les grains de blé (sauf la balle) sous une autre forme grâce au processus du meulage, du pétrin, de la levée et finalement de la cuisson au four.

Une autre perception intuitive d’Oswald Chambers : « La personnalité est la caractéristique de l’homme spirituel tout comme l’individualité est la caractéristique de l’homme naturel (l’homme sans la nature divine de Jésus résidant dans l’esprit du chrétien à partir de la nouvelle naissance). Notre Seigneur ne peut jamais être défini en termes d’individualité et d’indépendance, mais seulement en termes de personnalité. « Mon père et moi sommes un ». la personnalité unifie et nous pouvons atteindre notre identité seulement en nous joignant à une autre personne » Oswald Chambers, « Tout pour qu’il règne ». (Explication entre parenthèses par l’auteur).
Nous ne pouvons dériver notre identité en tant qu’être humain régénéré si elle ne nous est accordée par l'homme parfait, le Seigneur Jésus. Jean-Baptiste nous enseigne qu":
«Un homme ne peut recevoir que ce qui lui a été donné du ciel ». (Jean 3:27).
Cliquez ici pour voir le post antérieur : Pensée du jour.

Paul dans Éphésiens nous enseigne que : « A cause de cela, je fléchis les genoux devant le Père, duquel tire son nom toute famille dans les cieux et sur la terre, afin qu'il vous donne, selon la richesse de sa gloire, d'être puissamment fortifiés par son Esprit dans l'homme intérieur, en sorte que Christ habite dans vos coeurs par la foi; afin qu'étant enracinés et fondés dans l'amour, vous puissiez comprendre avec tous les saints quelle est la largeur, la longueur, la profondeur et la hauteur, et connaître l'amour de Christ, qui surpasse toute connaissance, en sorte que vous soyez remplis jusqu'à toute la plénitude de Dieu ». (Éphésiens 3 :14-19). Remarquer qu’il parle de famille et non de chrétien individuel. Nous formons une famille sur la terre comme la relation intime entre le Père, le Fils et le Saint-Esprit est notre modèle au ciel.

En tant que chrétiens nous sommes appelés à renoncer à nous-mêmes, à porter sa propre croix, à suivre notre Seigneur Jésus et à servir tous ceux qui croisent notre chemin. Tout comme par amour pour nous il a sacrifié sa vie, à notre tour nous sacrifions la nôtre comme expression d’amour pour le bénéfice du corps de Christ, pour que individuellement et corporellement, nous puissions refléter la vie et la gloire de Christ pour rendre une louange à notre Père Céleste.

Dans I Corinthiens 10 :6 Paul parle du pain comme symbole du corps de Christ qui a été brisé pour nous, mais aussi pour l’Église entière, son corps qui le représente sur la terre dans ces termes :

« La coupe de bénédiction que nous bénissons, n'est-elle pas la communion au sang de Christ? Le pain que nous rompons, n'est-il pas la communion au corps de Christ? Puisqu'il y a un seul pain, nous qui sommes plusieurs, nous formons un seul corps; car nous participons tous à un même pain ».

Dans les trois opérations du labour de la terre , du battage du grain et du broyage de la farine, le fermier emploie l’aide d’un instrument tel que la lame tranchante d’un soc de charrue, un fléau ou un chariot de battage ou une meule de moulin. De la même manière, pour qu’on puisse lui présenter un cœur contrit, il amènera dans notre vie un instrument spécifique de son choix, une circonstance, ou une personne appropriée pour cette tâche. Quand cela arrive, nous avons tendance à nous concentrer sur l’instrument au lieu de comprendre que c’est Jésus notre Maître Enseignant qui se sert de cet instrument pour notre bien et notre croissance spirituelle. Dans une telle situation sommes- nous capables de nous soumettre et de dire : « Que ta volonté soit faite et non la mienne » ?

Lire ce que disent Pierre dans I Pierre 1 :7 : I Pierre 2 :21 ; et Jacques sur les épreuves et les difficultés par rapport à la foi, la persévérance et la maturité.

Après tout, nous ne sommes pas aussi innocents que cela. Chaque fois que nous offensons un frère ou une sœur par nos paroles, nos regards ou nos actions, nous péchons contre le Seigneur Jésus. Remarquez avec quelle attention particulière le Seigneur ressuscité s’identifie avec ses enfants, son église qui est son épouse. Nous verrons d’une façon différente et peut-être nouvelle l’amour protecteur de Jésus pour nous et sa volonté de présenter à son Père une épouse radieuse, pure et sans taches. Paul, qui s’appelait alors Saul certainement n’avait aucune idée de ce qu’il faisait lors de la persécution des premiers chrétiens, en fait il pensait purger le judaïsme de toute contamination nocive avec un zèle peu commun. Et pourtant, que lui reproche le Seigneur Jésus lors de la rencontre sur la route de Damas ? Il demande à Paul : « Saul, Saul, pourquoi me persécutes-tu ? Il répondit: Qui es-tu, Seigneur? Et le Seigneur dit: Je suis Jésus que tu persécutes. Il te serait dur de regimber contre les aiguillons. Tremblant et saisi d'effroi, il dit: Seigneur, que veux-tu que je fasse?

Généralement, nous n’avons plus besoin de demander au Seigneur quoi faire ou comment nous comporter les uns avec les autres, il nous a déjà donné ses instructions dans sa parole concernant quoi faire pour lui plaire.

A suivre. A la prochaine fois pour la conclusion.

Sunday, July 18, 2010

Les saisons dans la vie du chrétien - La saison du battage, le MOI naturel Chap. III

Un cœur brisé (Suite)
Chapitre III
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"Les saisons dans la vie du chrétien").

III. La saison du battage (Le MOI naturel)

Le battage est le processus de séparation du grain de blé d’avec la balle ou enveloppe. La semence de froment a été plantée, récoltée et maintenant est prête à subir une autre étape dans sa vie. Elle doit être battue afin d’être préparée à être broyée en farine pour que le boulanger puisse cuire le pain. Le battage exige un instrument approprié à un certaine sorte de grain. Tous les grains ne sont pas battus de la même manière. « On ne foule pas la nielle avec le traîneau, Et la roue du chariot ne passe pas sur le cumin; Mais on bat la nielle avec le bâton, Et le cumin avec la verge. On bat le blé, Mais on ne le bat pas toujours; On y pousse la roue du chariot et les chevaux, mais on ne l'écrase pas ». (Ésaïe 28 : 27, 28).

Le Seigneur Jésus dans sa miséricorde ne nous permet pas plus de souffrances que nous pouvons supporter et le Saint-Esprit est toujours présent pour nous secourir et nous fortifier. Ésaïe 42 :1-4 l’affirme et Matthieu lui-même le confirme dans Matthieu 12 :16-21 « Voici mon serviteur, que je soutiendrai, Mon élu, en qui mon âme prend plaisir. J'ai mis mon esprit sur lui; Il annoncera la justice aux nations. Il ne criera point, il n'élèvera point la voix, Et ne la fera point entendre dans les rues. Il ne brisera point le roseau broyé, et il n'éteindra point la mèche qui brûle encore; Il annoncera la justice selon la vérité. Il ne se découragera point et ne se relâchera point, Jusqu'à ce qu'il ait établi la justice sur la terre, en son nom les nations mettront leur espoir ».

Dans l’antiquité, le blé était battu avec des instruments divers tels que le fléau à main ou le chariot de battage (voir photos), mais aujourd’hui on se sert de batteuses mécaniques qui font leur travail directement dans le champ.

Oswald Chambers perçoit intuitivement que:: «l’individualité est l’enveloppe de la vie personnelle… elle sépare et isole. La coquille ou carapace d’individualité est créée par Dieu comme enveloppe naturelle de protection de la vie personnelle ; mais l’individualité doit être abandonnée de façon à laisser apparaître la vie personnelle et qu’elle puisse jouir d’un rapport intime avec Dieu. Les caractéristiques de l’individualité sont l’indépendance et l’assurance de soi. La chose en nous qui refuse d’être réconciliée avec notre frère est notre individualité. Dieu veut nous amener à la communion avec Lui, mais à moins d’être disposé d’abandonner notre droit à nous-mêmes, il ne peut pas le faire ». Extrait du livre de dévotions quotidiennes « Tout pour qu’il règne».. 11 Décembre. Sur l’individualité.

Il est intéressant de remarquer le symbolisme dans les noms des 10 fils de Haman dans le livre d’Ester qui en partie est symbolique de l’action du Saint-Esprit dans la vie de son peuple. Leurs noms perses traduits en Français en dit long sur leurs personnalités et tempéraments. Tous les dix fils ont des noms se rapportant à une des facettes négatives et destructives du Moi. En voici deux qui concernent notre sujet:
Asphatha: Le Moi autosuffisant, indépendant
Aridatha: Le Moi fort, sûr de soi-même.

Dieu utilise les circonstances et les personnes dans nos vies pour nous permettre d’identifier ce qui doit être séparé comme la balle du grain de blé, de façon qu’il puisse nous en débarrasser et se servir de la partie nutritive pour nourrir les autres qui en ont besoin. Esaïe 28 :28, Dieu qui est aussi miséricordieux que pratique dit qu’: « On bat le blé, mais on ne le bat pas toujours ». Grâce à Dieu, tout n'est pas tristesse et souffrance qui ne durent qu'une saison. La joie et l'allégresse font partie constante de la vie du chrétien aussi bien que les larmes. « L'Éternel a fait pour nous de grandes choses; Nous sommes dans la joie. Éternel, ramène nos captifs, comme des ruisseaux dans le midi! Ceux qui sèment avec larmes moissonneront avec chants d'allégresse. Celui qui marche en pleurant, quand il porte la semence, revient avec allégresse, quand il porte ses gerbes ».  (Psaumes 126 :3-6)

(Á suivre). À notre prochaine rencontre. Jean-Louis.

Tuesday, July 13, 2010

Les saisons dans la vie du chrétien - La saison de planter - Chap. II

Un cœur brisé (Suite)
Chapitre II
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("Les saisons dans la vie du chrétien")

II. La saison de planter

Après la préparation de la terre, le fermier plantait le blé à l´endroit approprié. Il existe différents types de sol and différentes méthodes de planter qui s’accommodent mieux pour différents graines, telle que profondeur, espace et fréquence d’arrosage) : le blé se plantait en sillons en ligne, séparés pour garantir des épis plus grands et plus nombreux. (Verset 25. Toute connaissance doit venir de Dieu qui a d’abord enseigné à Adam comment s’occuper du jardin, des arbres, des plantes et des animaux et aussi je me permets d’ajouter, comment traiter sa femme. Cette transmission est nécessaire, car c’est lui, le Maître par excellence capable d’enseigner à l’homme la connaissance correcte du monde qu’il a créé pour ses enfants et comment sa création doit travailler en harmonie pour accomplir son but. (Verset 26).

« C'est moi qui ai fait la terre, Et qui sur elle ai créé l'homme; C'est moi, ce sont mes mains qui ont déployé les cieux. Car ainsi parle l'Éternel, Le créateur des cieux, le seul Dieu, Qui a formé la terre, qui l'a faite et qui l'a affermie, Qui l'a créée pour qu'elle ne fût pas déserte, Qui l'a formée pour qu'elle fût habitée: Je suis l'Éternel, et il n'y en a point d'autre ».( Ésaïe 45 :12, 18).

Selon l’optique chrétienne, dans le sens symbolique, c’est le Seigneur qui nous plante là où il le désire. Nous devons croître et murir (vers le Seigneur et vers les autres) dans la foi, en sagesse et amour, en exerçant les dons de l’esprit et en développant les fruits de l’amour. Et en même temps, nous devons mourir à nous-mêmes là où se trouve pour produire une récolte finale abondante pour Lui rendre gloire et ainsi prouver notre gratitude.

« En vérité, en vérité, je vous le dis, si le grain de blé qui est tombé en terre ne meurt, il reste seul; mais, s'il meurt, il porte beaucoup de fruit ». (Jean 12 :24,25).

A suivre. A bientôt pour le prochain chapitre.

Pensée du jour, of the day! Pensamento de hoje!


Descartes a dit:
Je pense, donc je suis.
Moi, je dis : Dis-moi ce que tu penses
Je te dirai qui tu es.
Dieu te dit :
Je te dirai qui tu es,
avant que tu ne le penses.
Pensons-y!
Prenons garde et comprenons
qui est Celui qui seul a le pouvoir
 de définir qui nous sommes?

Descartes said: I think, Therefore I am.
I say: Tell me what you think,
I'll tell you who you are.
God says:
Before you can think,
I'll tell you who you are.
Think about it!
Let's be careful and understand
Who is the One who alone
can define who we are?

Descartes disse :
Penso, logo existo!
Eu digo: Me diga o que você pensa
E lhe direi quem você é.
Deus lhe diz:
Eu lhe direi quem você é
Antes mesmo que você pense.
Pensemos nisso!
Sejamos prudentes e compreendamos
Quem é Ele que é o único
Com o poder de definir
Quem nos somos?

Jean-Louis

Monday, July 12, 2010

Les saisons dans la vie du chrétien - Sous la croix - Chap. I (5)

Un cœur brisé (Suite)
Fin du chapitre I
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5. Le terrain nivelé sous la croix

Maintenant après avoir labouré la terre, le fermier doit l’aplanir et niveler la surface (Esaïe 28 :25), pour que les graines puissent germer au même niveau afin de produire une récolte de niveau égal. Spirituellement nous devons tous commencer comme une semence au Point Zéro,

Sous la croix où pour la première fois,
Mon esprit s'est réveillé 
Le fardeau de mes péchés, enlevé
C’est là que par la foi,
J’ai reçu ma vue…

Notre Seigneur Jésus a été crucifié entre deux voleurs. Mais en fait, le voleur qui se tourna vers Jésus et cria en l'implorant de le sauver se trouvait lui-même au centre d’un champ de bataille entre deux attitudes et deux choix représentés au lieu du Calvaire sur le Mont Moriya. L’une pleine d’amertume, de cynisme, de moquerie et de bravade exhibés par le brigand qui rejeta le don précieux de la vie éternelle et l’autre, une attitude de pardon, de courage invincible, d’acceptation totale de la volonté de son Père de la part du Seigneur Jésus qui est et qui possède le don de la vie éternelle.

La terre était la plus fertile au pied de la croix où les soldats avaient creusé le trou. Elle était arrosée par le sang de l’agneau sans tache immolé et ses larmes mélangées au sel venant de son corps meurtri. La terre, les larmes, le sang, le don de la vie, tous les éléments présents étaient également offerts à chacun des voleurs, mais l’un choisit le pardon qui mène à la vie et l’autre l’amertume qui conduit à la mort. Pour nous également, le choix est bien clairement le même.
Mais un des soldats lui perça le côté avec une lance, et aussitôt il sortit du sang et de l'eau. (Jean 19:34)

A suivre. A bientôt pour le prochain chapitre.

Sunday, July 11, 2010

Les saisons dans la vie du chrétien - Purification par le feu - Chapitre I (4)

Un cœur brisé (Suite)
 Chapitre I
(Suite. Pour lire les texte précédents ou suivants, cliquer sur la barre latérale droite sur le chapitre numéroté sous le titre ("Les saisons dans la vie du chrétien")
« Oui, répond fermement l’humble Seigneur Jésus, cela aussi. Devant des hommes pécheurs, ils ont meurtri ma chair, ils m’ont battu jusqu’à ce que je ne sois plus reconnaissable, ils m’ont hué, moi, le parfait Fils de Dieu sans péché. Je ne pouvais même pas voir leur visage à cause du mélange de sang et de larmes que je versais pour eux mes enfants rebelles, mais mon Père n’a pas permis que leur colère, leur mépris, leur jalousie et leur ignorance aveugle me brisent les os. Dans le jardin quand « mon âme était bouleversée jusqu’au point de mourir, et que je me chargeais de ce fardeau d’amertume pour vous, mon Père n’a pas permis qu’il brise mes os. Sur la croix alors qu’ils se moquaient de moi, j’ai bu la coupe amère jusqu'à la fin et finalement quand le soldat perça mon cœur, mon Père ne permit pas que mes os soient brisés. Oui, mon fils, ma fille, je veux que tu laisses tout cela sur l’autel et aussi tes aspirations personnelles, tes rêves, tes projets, ta compétence et tout le reste tout comme je l’ai fait, en soumission parfaite et avec amour à la volonté du Père, pour que vous puissiez vous aussi connaître sa volonté parfaite, bonne et agréable pour votre vie ».

« Ces choses sont arrivées, afin que l'Écriture fût accomplie: Aucun de ses os ne sera brisé ». (Jean 19 :36).
Dans Romains 12 :1,2 Paul nous exhorte : « par les compassions de Dieu, à offrir vos corps comme un sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, ce qui sera de votre part un culte raisonnable. Ne vous conformez pas au siècle présent, mais soyez transformés par le renouvellement de l'intelligence, afin que vous discerniez quelle est la volonté de Dieu, ce qui est bon, agréable et parfait ».

Nos corps contiennent du sel. Mais vous pourriez me demander, qu’est-ce que le sel a à voir avec le labour, la semence, le sacrifice et la récolte ? Patience!….
Dans Lévitique 2 :13, L’Éternel commanda à Moïse « Tu mettras du sel sur toutes tes offrandes; tu ne laisseras point ton offrande manquer de sel, signe de l'alliance de ton Dieu; sur toutes tes offrandes tu mettras du sel ». Le sel agent de conservation d’une grande valeur pour ses qualités antiseptiques et d’assaisonnement était un symbole de constance, de fidélité et de pureté et en tant que tel servait à caractériser la nature éternelle de l’alliance entre Dieu et Israël.

Nous avons vu auparavant que le sel bon pour le sol est celui qui retient sa salinité. En Israël, le sel était mélangé avec du gypse une roche à goût amer pour obtenir une sorte de plâtre qui servait à recouvrir les toits. Cela pourrait être une référence indirecte lorsque Jésus dit à ses disciples : « Vous êtes le sel de la terre. Mais si le sel perd sa saveur, avec quoi la lui rendra-t-on? Il ne sert plus qu'à être jeté dehors, et foulé aux pieds par les hommes », comme les Israélites passaient une parte de leur vie sur leurs toits plats.

4. Purification à travers le feu de l’affliction

Toutefois, avant de pouvoir l’utiliser, le sel doit passer par un processus de purification. Aussitôt qu’il entre en contact avec l’humidité, sa qualité inhérente d’absorption, semblable à une éponge dans l’eau, retient les impuretés contenues dans l’air humide.

En parlant maintenant du sel dans le contexte d’une occasion de chute causée par une personne, Jésus clarifie cet aspect de la pureté quand il déclare : « Car tout homme sera salé de feu. Le sel est une bonne chose; mais si le sel devient sans saveur, avec quoi l'assaisonnerez-vous? Ayez du sel en vous-mêmes, et soyez en paix les uns avec les autres ». (Marc 9 : 49-51).

Comment Le Seigneur rendrait sa pureté au sel en nous ? Through the fire of affliction.
Malachie 3:3 déclare: « Il s'assiéra, fondra et purifiera l'argent; Il purifiera les fils de Lévi, Il les épurera comme on épure l'or et l'argent, Et ils présenteront à l'Éternel des offrandes avec justice ».
On pourrait remarquer que nous ne sommes pas des fils de Levi comme Aaron et que nous sommes des prêtres selon l’ordre de Melquizédek. C’est juste, mais bien que l’épitre aux Hébreux s’adresse aux chrétiens juifs, je crois que les versets suivants peuvent s’appliquer aussi à nous gentils puisque nous sommes aussi enfants de Dieu par adoption. Paul parlant de la discipline du Seigneur : « Mais si vous êtes exempts de la discipline à laquelle tous ont part, vous êtes donc des enfants illégitimes, et non des fils. D'ailleurs, puisque nos pères selon la chair nous ont disciplinés, et que nous les avons respectés, ne devons nous pas à bien plus forte raison nous soumettre au Père des esprits, pour avoir la vie? Nos pères nous disciplinaient pour peu de jours, comme ils le trouvaient bon; mais Dieu nous disciplinent pour notre bien, afin que nous participions à sa sainteté. Il est vrai que toute discipline semble d'abord un sujet de tristesse, et non de joie; mais elle produit plus tard pour ceux qui ont été ainsi exercés un fruit paisible de justice ». (Hébreux 12 :8-11).

Connaîssons-nous la paix dans nos relations ? La paix et l’unité dans le corps du Christ ne se trouvent pas simplement par chance. Paul dans Éphésiens nous exhorte à : « marcher d'une manière digne de la vocation qui vous a été adressée,en toute humilité et douceur, avec patience, vous supportant les uns les autres avec charité, vous efforçant de conserver l'unité de l'esprit par le lien de la paix ». Nous possédons déjà l’unité si nous sommes en Christ, la partie difficile est de la conserver ou de la maintenir.

Ésaïe 48 : 17, 18 déclare:  «Ainsi parle l'Éternel, ton rédempteur, le Saint d'Israël: Moi, l'Éternel, ton Dieu, je t'instruis pour ton bien, Je te conduis dans la voie que tu dois suivre. Oh! si tu étais attentif à mes commandements! Ton bien-être (ou ta paix) serait comme un fleuve, Et ton bonheur (ou justice) comme les flots de la mer ». Notre Seigneur Jésus nous a donné un nouveau commandement :  « que vous aimiez les uns les autres comme je vous ai aimés ». (Jean 15 :12). Je crois qu’un grand empêchement dans l’œuvre du Seigneur dans nos communautés viennent du manque de lien de la paix ; (rappelons-nous que le manque et oubli du premier amour pour le Seigneur est exactement la caractéristique que Jean reproche aux Ephésiens (Apocalypse 3) auxquels s’adresse Paul. La paix est aussi un des fruits de l’amour.

Ce manque de paix est-il manifeste entre époux, parents et enfants, frères et sœurs chrétiens de la même ou différentes églises ou dénominations ? Est-ce que l’eau de notre ville est devenue saumâtre ? Est-ce que les relations entre chrétiens dans notre ville démontrent l’amour, la paix et l’unité ou sommes-nous en train de couvrir le manque de réalité divine dans nos vies, les blessures, la discorde, l’amertume et le ressentiment avec nos gentils et polis sourires du Dimanche ?

En suivant l’exemple du prophète Élisée, comment pourrions-nous rendre la douceur et la pureté à l’eau coulant de la source (le flot de l’eau vivifiante du Saint-Esprit en nous) et rendre la terre (notre cœur, notre vie et nos relations) productive à nouveau? En permettant et en demandant que le Seigneur nettoie notre vase ou coupe, nos cœurs et qu’il purifie le sel en nous en acceptant de bon cœur le feu purifiant de l’affliction et des épreuves sans nous plaindre et sans amertume. Après tout, la façon la plus rapide pour que le sel pénètre un sol (le cœur que ce soit le nôtre ou celui des autres) dur et stérile est de le diluer et c’est exactement ce que le chrétien peut faire avec ses larmes.

Père bien-aimé, selon ta parole dans le Psaume 56 :8, ton serviteur David t’a demandé de « recueillir ses larmes et de les mettre dans une outre ». Que nous puissions voir ta main dans nos épreuves et les accepter comme agent purificateur dans nos vies. Nous, ton corps te demandons de créer en nous par la puissance du Saint –Esprit un cœur pur et de libérer les larmes que tu as recueillies dans ces vases brisés et de les verser sur les cœurs endurcis afin qu’ils se radoucissent tout comme la pluie que tu envoie tombe sur le juste autant que sur l’injuste pour ramollir la terre et produire de la croissance.

A suivre. A notre prochaine rencontre. Jean-Louis.

Les saisons dans la vie du chrétien - Assainissement et regain de fertilité - Chap. I (2-3)

Un cœur brisé (Suite)
Chapitre I (suite: 2 -3)
 (Pour lire le texte précédent ou les suivants, cliquer la barre latéral droite
 sur le chapitre numéroté sous le titre ("Les saisons dans du chrétien")

2. Assainissement des eaux de Jéricho et le regain de fertilité de la terre

Dans II Rois 2 :19-22, se trouve une histoire intéressante de la façon dont Dieu choisit d’assainir les eaux polluées de la ville et de redonner leur fertilité aux terres environnantes.

« Les gens de la ville dirent à Élisée: Voici, le séjour de la ville est bon, comme le voit mon seigneur; mais les eaux sont mauvaises, et le pays est stérile. Il dit: Apportez-moi un plat (ou bol) neuf, et mettez-y du sel. Et ils le lui apportèrent. Il alla vers la source des eaux, et il y jeta du sel, et dit: Ainsi parle l'Éternel: J'assainis ces eaux; il n'en proviendra plus ni mort, ni stérilité. Et les eaux furent assainies, jusqu'à ce jour, selon la parole qu'Élisée avait prononcée ».
Sans vouloir arracher ces mots de leur contexte précis, peut-on remarquer un parallèle avec notre situation et notre condition spirituelle actuelles ? Avons-nous bloqué l’écoulement de l’eau vivifiante en nous, cette eau censée déborder en bénédictions vers les autres, en restreignant l’opération du Saint Esprit, et en permettant ainsi que notre vie intérieure devienne stagnante et polluée ? Avons-nous en même temps conservé les attributs et les apparences extérieures de la religion ? Avons-nous agi comme les contemporains du prophète Ésaïe quand il leur reprochait : « Vous retenez les eaux de l'étang inférieur, vous comptez les maisons de Jérusalem, (notre ville ?), et vous les abattez, (l’aliénation et la destruction de la famille moderne ?) pour fortifier la muraille. Vous faites un réservoir entre les deux murs, (L’Eglise est-elle devenue un club social ferme réservé à quelques-uns proteges contre la souillure du monde des paiens pecheurs?) pour les eaux de l'ancien étang. Mais vous ne regardez pas vers celui qui a voulu ces choses, vous ne voyez pas celui qui les a préparées de loin. Le Seigneur, l'Éternel des armées, vous appelle en ce jour à pleurer et à vous frapper la poitrine, à vous raser la tête et à ceindre le sac. Et voici de la gaîté et de la joie! On égorge des boeufs et l'on tue des brebis, On mange de la viande et l'on boit du vin: Mangeons et buvons, car demain nous mourrons »! Ésaïe 22 : 9-12.
Le chapitre entier vaut la peine d’être lu, car il touche des thèmes très importants comme celui de la vraie autorité apostolique, évidemment déléguée par le Seigneur et ce qui se passe avec des dirigeants corrompus. Lire aussi Matthieu 16 :19, 18 :18, John 20 :23 et Apocalypse 3 :7-13.

3. Une nouvelle coupe, le sacrifice et le sel

De retour à Rois et au prophète Elisée, considérons le remède du Seigneur si nous avons une vision claire pour discerner notre situation actuelle et si nous sommes disposés à recevoir la guérison. II Rois 2 :20, Élisée demande : « Apportez-moi un plat (ou coupe) neuf et mettez-y du sel ». Remarquez que le plat est neuf, un plat usé ne ferait pas l’affaire. Jésus déclare dans Matthieu 9 :17 « On ne met pas non plus du vin nouveau dans de vieilles outres, sinon les outres se rompent » faisant allusion au contraste entre le système de rituels de l’Ancien Testament maintenant rendu obsolescent par la Nouvelle Alliance du sang de Jésus Christ et celui de du nouveau culte rendu à Dieu par le Saint Esprit et la Vérité demeurant dans le for intérieur du croyant.
Si le croyant individuel n’est pas productif, l’Église elle-même est affectée dans le sens qu’elle ne fonctionne à pleine capacité. Souvenons-nous du péché d’Achan qui causa la défaite temporaire des enfants d’Israël à Aï. Mais aussi pour être juste, il nous faut mentionner l’amour de Notre Bon Berger qui est allé secourir la brebis égarée. Notre Seigneur s’intéresse à la condition de son troupeau dans son ensemble, mais il a une attention toute particulière pour chacun de ses moutons.Voir mon post intitulé La petite agnelle égarée .
Nous avons besoin de purification, et de nous présenter au Seigneur pour être lavés pour pouvoir être apte à son service. La nouvelle coupe doit contenir du sel. Quel genre de sel ? Jésus dans Luc 14 : 34, 35 déclare que : « Le sel est une bonne chose, mais si le sel devient fade, avec quoi l’assaisonnera-t-on ? Il n’est utile ni pour la terre, ni pour le fumier; on le jette dehors ». Remarquez le verset précédent, v.33. Que dit Jésus au sujet du coût d’être disciple ? « Quiconque d’entre vous ne renonce pas à tout ce qu’il possède ne peut être mon disciple ».
« Seigneur Jésus, certainement, tu ne veux pas dire que je dois renoncer à mon droit de nourrir ma propre douleur et ma souffrance causée par l’affliction que je dois endurer, que je dois renoncer à cultiver pour une saison l’amertume et le ressentiment que je ressens à cause des actes et des accusations blessants des autres qui causent des douleurs dans mes os, et dans mon cœur et me dépouillent de la paix dans mon esprit. Est-ce que je dois renoncer à tout cela aussi pour être ton disciple»?
(Un cœur joyeux est un bon remède, mais un esprit abattu dessèche les os.)
Proverbes 17 :22).

Restez branchés pour la réponse du Seigneur Jésus et la suite.
A bientôt, mes amis. Jean-Louis.

Friday, July 9, 2010

Les saisons dans la vie du chrétien - Un cœur brisé - Introduction - Preparation- Chap. I

 Ecrit et affiché par Jean-Louis Mondon http://thelightseed.blogspot.com


O mon peuple, qui as été battu comme du grain dans mon aire! Ce que j'ai appris de l'Éternel des armées, Dieu d'Israël, Je vous l'ai annoncé. (Ésaie 21:10).

Les saisons dans la vie du chrétien
Un cœur brisé
 
(Pour lire les textes suivants, cliquer sur la barre latérale droite sur le chapitre numéroté sous le tire
(" Les saisons dans la vie du chrétien").

CONTEXTE

Dans la Bible, le Mont Moriya tient la place la plus importante parmi tous les sites historiques. Il n’est donc pas étonnant que ce soit l’un des lieux sacrés, objet et sujet des plus polémiques dans le conflit entre l’Islam et le Judaïsme. Selon Genèse 22 : 1-2, c’est la montagne sur laquelle Abraham devait offrir un holocauste à l’Éternel, un archétype du sacrifice de notre Seigneur Jésus Christ sur la croix.

Sur le même Mont Moriya était bâtie Jébus, la forteresse dont le nom fut changé en Jérusalem par le roi David qui l’a conquit. C’est le même endroit où le roi David offrit un sacrifice pour éviter une plaie dont Dieu accabla les Israélites à cause de la désobéissance de David qui ordonna à ses capitaines de recenser les effectifs militaires du royaume. Le récit biblique se trouve dans II Samuel 24 :16-25.

Plus tard, selon II Chroniques 3 :1, 2 :
« Salomon commença à bâtir la maison de l'Éternel à Jérusalem, sur la montagne de Moriya, qui avait été indiquée à David, son père, (à qui l’Éternel avait apparu) dans le lieu préparé par David sur l'aire (de battage) d'Ornan, le Jébusien. Il commença à bâtir le second jour du second mois de la quatrième a nnée de son règne ». (Ces mots entre parenthèses sont celles de l’auteur. Ils apparaissent dans la NIV, Nouvelle Version Internationale en Anglais).

Finalement s’accomplissent les prophéties du sacrifice suprême sur ce même Mont Moriya, à Jérusalem, où l’agneau de Dieu sans tache, notre Sauveur et Seigneur Jésus Christ offrit son corps au supplice de la croix comme sacrifice expiatoire pour nos péchés et pour obtenir le pardon, et la vie éternelle pour ceux qui se repentissent, le reçoivent et croient en Lui en lui confiant leur vie.

INTRODUCTION

« Il y a un temps pour tout, un temps pour toute chose sous les cieux:
un temps pour naître, et un temps pour mourir; un temps pour planter, et un temps pour arracher ce qui a été planté; un temps pour pleurer, et un temps pour rire; un temps pour se lamenter, et un temps pour danser».
Ecclésiaste 3 :1- 4.

« Maintenant, ne vous livrez point à la moquerie, De peur que vos liens ne soient resserrés; Car la destruction de tout le pays est résolue; Je l'ai appris du Seigneur, de l'Éternel des armées.
Prêtez l'oreille, et écoutez ma voix! Soyez attentifs, et écoutez ma parole!
Celui qui laboure pour semer laboure-t-il toujours? Ouvre-t-il et brise- t-il toujours son terrain?
N'est-ce pas après en avoir aplani la surface qu'il répand de la nielle et sème du cumin; qu'il met le froment par rangées, l'orge à une place marquée, et l'épeautre sur les bords?
Son Dieu lui a enseigné la marche à suivre, Il lui a donné ses instructions.
On ne foule pas la nielle avec le traîneau, Et la roue du chariot ne passe pas sur le cumin; Mais on bat la nielle avec le bâton, Et le cumin avec la verge.»  [On doit broyer le blé pour avoir du pain] (Versets trouvés dans la Bible du Semeur).
«On bat le blé, mais on ne le bat pas toujours; On y pousse la roue du chariot et les chevaux, mais on ne l'écrase pas. Cela aussi vient de l'Éternel des armées; admirable est son conseil, et grande est sa sagesse, [et grandes sont ses ressources]». (Entre parenthèses, versets de la Bible du Semeur) (Ésaïe 28 :22- 29).

I. PRÉPARATION DU TERRAIN

La préparation optimale d’une terre à planter exige que le fermier suive une série d’étapes successives pour garantir une récolte finale abondante. De même, dans nos efforts d’évangélisation, nous semons la Parole à tous ceux qui veulent écouter. Si nous espérons obtenir pour le Seigneur une récolte de fruit durable, récompense de notre travail, nous devons suivre le même plan d’action contenu dans notre manuel d’instructions, la Bible. Selon Jean 15:14-16, Jésus dit à ses disciples :  «Vous êtes mes amis, si vous faites ce que je vous commande. Je ne vous appelle plus serviteurs, parce que le serviteur ne sait pas ce que fait son maître; mais je vous ai appelés amis, parce que je vous ai fait connaître tout ce que j'ai appris de mon Père. Ce n'est pas vous qui m'avez choisi; mais moi, je vous ai choisis, et je vous ai établis, afin que vous alliez, et que vous portiez du fruit, et que votre fruit demeure, afin que ce que vous demanderez au Père en mon nom, il vous le donne

1. Labour avec l’aide de la Parole, de la prière et des larmes

D’abord, le fermier doit labourer la terre. Cette première étape a pour but de planter en vue de ramasser une récolte abondante et non de continuer à labourer. (Versets 23, 24). Pouvons-nous ici reconnaître la sagesse infinie de Dieu et apprendre une leçon ? Combien de fois nous faut-il revenir à nouveau au labour de la terre qui représente le cœur de l’homme (Voir la parabole du semeur dans Matthieu 13). Quand nous nous apercevons que le cœur est encore dur et sec, nous avons tendance au découragement et à la confusion parce que nous pensons que Dieu n’a pas répondu à nos prières. Nous servons-nous de la lame tranchante du soc de la charrue (la Parole de Dieu) qui peut garder notre sillon droit, qui nous devance, qui nous avertit quand on doit s’arrêter à cause d’un obstacle, qui nous donne le feu vert et nous arrête au feu rouge, qui nous guide sur la distance et la profondeur des sillons ?

Avons-nous avec le soc tranchant une connexion intime telle que l’on peut percevoir le moindre choc de la lame sur une pierre d’achoppement ? Ou la Parole a-t-elle perdu en nous son tranchant, soit par faute d’utilisation, soit par une mauvaise interprétation ou tout simplement par le manque de confiance alors que le Seigneur Dieu lui-même déclare que:
« Comme la pluie et la neige descendent des cieux, et n'y retournent pas sans avoir arrosé, fécondé la terre, et fait germer les plantes, sans avoir donné de la semence au semeur et du pain à celui qui mange. Ainsi en est-il de ma parole, qui sort de ma bouche: Elle ne retourne point à moi sans effet, sans avoir exécuté ma volonté et accompli mes desseins. Oui, vous sortirez avec joie, Et vous serez conduits en paix; Les montagnes et les collines éclateront d'allégresse devant vous, Et tous les arbres de la campagne battront des mains »  (Ésaïe 55:10-12).
Il se peut que nous n’ayons pas versé suffisament de larmes, compagnes et témoins de la ferveur de nos prières pour attendrir un cœur dur.
Souvenons-nous des larmes que Notre Seigneur a versées pour Jérusalem quand il contempla sa ville bien-aimée durant son entrée triomphale quand il lui déclara en prophétisant sa prochaine destruction: «Si toi aussi, au moins en ce jour qui t'est donné, tu connaissais les choses qui appartiennent à ta paix! Mais maintenant elles sont cachées à tes yeux». (Luc 19: 42). Souvenons-nous du chagrin qu’il a senti exprimé par ses paroles : « Jérusalem, Jérusalem, qui tues les prophètes et qui lapides ceux qui te sont envoyés, combien de fois ai-je voulu rassembler tes enfants, comme une poule rassemble ses poussins sous ses ailes, et vous ne l'avez pas voulu! Voici, votre maison vous sera laissée déserte ». (Matthieu 23: 37,38).

Puissions-nous prendre à cœur le but de Dieu de se servir de nos cœurs brisés par l’affliction et le chagrin dans nos vies et nous laisser guider vers une profondeur exigée par la prière d’intercession pour les autres. C’est après tout ce qu’écrit Paul dans son épitre aux Philippiens 3: 8,10 : « Et même je regarde toutes choses comme une perte, afin de connaître Christ, et la puissance de sa résurrection, et la communion de ses souffrances ». Puisse-t-on lui offrir le sacrifice de nos larmes pour attendrir les cœurs durs afin qu’ils deviennent une terre fertile pour recevoir la graine, sa Parole de vérité et de vie. Versons-nous des larmes pour notre famille, nos amis, nos ennemis, notre ville, notre pays, ce monde perdu en voie de perdition ? Si ce n’est pas le cas, alors demandons au Père de nous révéler le désir de son cœur envers ses enfants rétifs et cette humanité qu’il a créé et qu’il aime.

Le Psaume 51:19 nous l’enseigne : « Les sacrifices qui sont agréables à Dieu, c'est un esprit brisé: O Dieu! tu ne dédaignes pas un coeur brisé et contrit ».
Je peux vous garantir d’après mon expérience personnelle que si vous passez par une étape dans votre vie qui a causé un endurcissement de votre cœur, demandez au Seigneur de vous donner un cœur intègre, pur, doux et obéissant qu’il puisse utiliser pour témoigner aux autres et il exaucera votre prière sincère.
Il y a une louange de Graham Kendrick qui l'exprime clairement  :
« Attendris mon cœur, Seigneur
Attendris mon cœur
De toute indifférence
Ecarte-moi
Pour sentir ta compassion
Et verser tes larmes
Viens, attendris mon cœur Seigneur
Attendris mon cœur ».

(A suivre). A bientôt, mes amis, à notre prochaine rencontre.