What the Bible says about light and seed

The True Light "In him, (the Lord Jesus) was life, and that life was the light of men. The light shines in the darkness, but the darkness has not understood it. The true light that gives light to every man was coming into the world,…the world didn’t recognize him." John 1:4,9.

The Good Seed and the Weeds “The kingdom of heaven is like a man who sowed good seeds in his field. But while everyone was sleeping, his enemy came and sowed weeds among the wheat and went away. Matthew 13:24,25.

Sunday, June 26, 2011

Un croyant peut-il perdre le salut?

Un croyant peut-il perdre le salut ?
P. Fuzier - « Simples réponses bibliques » BPC Valence
  • Introduction
  • Justifiés devant Dieu par la foi
  • Liés à Christ pour toujours
  • Le salut de l'âme est définitivement acquis
  • Une foi vivante et non une simple profession d'être chrétien
  • Conclusion
« ...l'espérance proposée : nous l'avons comme une ancre de l'âme, sûre et ferme, et qui pénètre jusqu'à l'intérieur... où Jésus est entré comme précurseur pour nous... » (Héb. 6 : 19-20)

Introduction
Le diable ne laisse jamais le croyant en repos. Il est sans cesse en activité (Job 1 : 7 ; 2 : 2), accusateur des frères devant Dieu jour et nuit (Apoc. 12 : 10), cherchant à les faire broncher ou bien essayant de les troubler. Depuis le commencement, ses moyens pour accomplir cette oeuvre de destruction restent les mêmes : aujourd'hui encore, afin d'ébranler la foi, il sème le doute dans les coeurs et c'est toujours le : « Quoi, Dieu a dit ? » de Genèse 3 : 1.
Que beaucoup soient troublés sur un sujet aussi clair et aussi souvent exposé que celui de la justification par la foi, c'est bien la preuve que l'ennemi renouvelle toujours ses assauts. Comme lors de la tentation du Seigneur Jésus au désert (Matt. 4 : 6 ; Luc 4 : 10), il se sert de la Parole de Dieu en rappelant par exemple : « Vous voyez qu'un homme est justifié par les oeuvres et non par la soi seulement » (Jac. 2 : 24). Et Satan d'ajouter : Tu vois combien ta conduite laisse à désirer, où sont les oeuvres que tu as accomplies ? Tu as la foi, mais cela ne suffit pas puisque la Bible dit que l'on n'est pas justifié par la foi seulement.
D'autres passages sont aussi présentés ; leur sens est faussé et ils entretiennent le doute dans cette âme angoissée : « Toi aussi, tu seras coupé ... » (Rom. 11 : 22) ; « Travaillez à votre propre salut avec crainte et tremblement » (Phil. 2 : 12). C'est encore Hébreux 6 : 4-6 pour laisser croire que le racheté de Christ peut très bien perdre son salut et pour ôter tout espoir de restauration à ceux qui ont bronché. Ce passage dit en effet : « Il est impossible que ceux qui ont été une fois éclairés, qui ont goûté du don céleste et sont devenus participants de l'Esprit Saint, qui ont goûté la bonne Parole de Dieu et les miracles du siècle à venir, puis sont tombés, soient renouvelés encore à la repentance, crucifiant pour eux-mêmes le Fils de Dieu et l'exposant à l'opprobre ». La personne troublée est ainsi maintenue dans une inquiétude continuelle au sujet de son salut, ayant toujours peur de ne pas accomplir assez d'oeuvres pour l'obtenir ou pour ne pas le perdre.


Une double remarque : il est dangereux d'isoler un texte de son contexte et, d'autre part, la Révélation constitue un tout. De la Parole, il est dit : « Les jugements de l'Eternel sont la vérité, justes tous ensemble » (Ps. 19 : 9). Cette expression « tous ensemble » nous montre bien que le sens d'un passage doit être recherché en accord avec les vérités connues du Saint Livre. Ce double principe doit toujours nous guider dans l'examen d'une portion des Ecritures.

Justifiés devant Dieu par la foi
Au sujet de la justification, voici ce que l'apôtre Paul écrit aux Romains : « A celui qui, sans faire des oeuvres, croit en celui qui justifie l'impie, sa foi est comptée à justice » (Rom. 4 : 5), tandis que l'enseignement de l'apôtre Jacques est celui-ci : « Vous voyez qu'un homme est justifié par les oeuvres et non par la foi seulement » (Jac. 2 : 24). Isolés de leur contexte, ces deux passages apparaissent contradictoires et c'est cette apparente contradiction qui est un sujet de trouble pour beaucoup.
Il faut comprendre que deux sujets bien différents sont traités dans ces deux portions de la Parole de Dieu. Dans l'épître aux Romains, i l s'agit de la justification devant Dieu, dans l'épître de Jacques, de la justification devant les hommes. Dieu lit dans mon coeur ; il peut y discerner la réalité de ma foi sans que des oeuvres soient nécessaires pour cela. Tandis que ceux qui m'entourent ne peuvent en juger que par ma vie pratique : « Par mes oeuvres, je te montrerai ma foi » (Jac. 2 : 18).
Un même exemple – celui d'Abraham - est choisi dans les deux passages cités, et c'est tout à fait remarquable. Romains 4 fait allusion à la scène de Genèse 15 : « Regarde vers les cieux, et compte les étoiles... Ainsi sera ta semence ». Voilà ce que Dieu a dit. Il suffit de croire pour être justifié : « Et il crut l'Eternel et il lui compta cela à justice » (v. 5-6). C'est le verset rappelé en Romains 4 : 3, 22, cité également en Jacques 2. 23, mais précédé alors de ces mots : « Ainsi a été accomplie l'écriture qui dit... ». Quand cette écriture a-t-elle été accomplie ? Lorsque Abraham a offert son fils Isaac sur l'autel (v. 21). La scène de Genèse 15, au cours de laquelle a été prononcée la parole accomplie en Genèse 22 est bien antérieure. Isaac n'était pas né alors : la foi précède donc les oeuvres qui en sont seulement la conséquence et le témoignage devant le monde. En Genèse 22, il y avait des témoins – « deux de ses jeunes hommes » - quoiqu'ils ne soient pas allés jusqu'au lieu du sacrifice.


Quel est le résultat dans chacune de ces deux circonstances ?
Genèse 15 : Abraham crut Dieu. Cela lui est « compté à justice », il est justifié devant Dieu par sa foi. Il n'est pas question d'oeuvres : « à celui qui, sans faire d'oeuvres, croit… » (Rom. 4 : 5).
Genèse 22 : ses oeuvres manifestent sa foi. Il n'est pas dit ici que cela lui est compté à justice ; ce sont deux messages différents qui lui sont adressés : « Mais l'ange de l'Eternel lui cria des cieux… » (v. 11). « Et l'ange de l'Eternel cria des cieux à Abraham une seconde fois… » (v. 15). Que sont ces deux messages ? Le premier : « Maintenant, je sais que tu crains Dieu… » (v. 12). Le second : « Parce que tu as fait cette chose-là… certainement je te bénirai… » (v. 16-18).
Il est donc bien clair que nous sommes justifiés devant Dieu par la foi. Les oeuvres que nous sommes appelés à accomplir n'ajoutent rien à un salut parfait qui est fondé sur le principe de la foi seulement. Elles manifestent cette foi aux yeux de notre entourage et montrent que nous vivons dans la crainte de Dieu (Gen. 22 : 12) ; elles ne nous procurent pas le salut, mais la bénédiction dans le chemin (Gen. 22 : 16-18).
Voyez encore ces passages :
- « C'est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi, et cela ne vient pas de vous, c'est le don de Dieu ; non pas sur la base des oeuvres, afin que personne ne se glorifie ; car nous sommes son ouvrage, ayant été créés dans le Christ Jésus pour les bonnes oeuvres que Dieu a préparées à l'avance, afin que nous marchions en elles » (Eph. 2 : 8-10).
- « Il nous sauva, non sur la base d'oeuvres accomplies en justice que nous, nous aurions faites, mais selon sa propre miséricorde, par le lavage de la régénération et le renouvellement de l'Esprit Saint, qu'il a répandu richement sur nous par Jésus Christ, notre Sauveur, afin que, ayant été justifiés par sa grâce, nous devenions héritiers selon l'espérance de la vie éternelle. Cette parole est certaine, et je veux que tu insistes là-dessus, afin que ceux qui ont cru Dieu s'appliquent à être les premiers dans les bonnes oeuvres : c'est ce qui est bon et utile aux hommes » (Tite 3 : 5-8).
- Sachant néanmoins que l'homme n'est pas justifié sur la base des oeuvres de loi, ni autrement que par la foi en Jésus Christ – nous aussi, nous avons cru au Christ Jésus, afin d'être justifiés sur la base de la foi en Christ et non pas sur celle des oeuvres de loi : parce que, sur la base des oeuvres de loi, personne ne sera justifié » (Gal. 2 : 16).
Ajoutons ce que nous dit ailleurs l'épître aux Romains au sujet de la justification : « c'est Dieu qui justifie » (Rom. 8 : 30, 34), Dieu et non pas l'homme. Pourquoi le fait-il ? Parce qu'il est un Dieu de grâce : « ceux qui croient sont justifiés gratuitement par sa grâce » (Rom. 3 : 24). Mais comment peut-il justifier des coupables puisqu'il est aussi un Dieu juste et saint ? C'est en vertu de l'oeuvre accomplie à la croix : le sang de Christ a été répandu et nous sommes « justifiés par son sang » (Rom. 5 : 9). Cela, il suffit de le croire – « justifiés sur la base de la foi » (Rom. 5 : 1) – pour avoir la paix avec Dieu.


Liés à Christ pour toujours
La véritable portée du chapitre 11 de l'épître aux Romains est perdue de vue quand on l'applique au salut de l'âme. D'autres passages de la Parole de Dieu (épître aux Ephésiens par exemple) nous enseignent que les rachetés de Christ sont vivifiés et ressuscités ensemble avec Lui, assis ensemble dans les lieux célestes en Lui – que l'Eglise est un seul corps avec Lui. Comment donc pourrait-il être question de rejeter ce qui est un avec Christ dans le ciel ? Dans le chapitre 11 de l'épître aux Romains, c'est de la terre qu'il s'agit et non du ciel : l'image choisie par l'apôtre – un arbre – le montre bien. Cet olivier représente non l'Eglise, mais la nation juive, et l'olivier sauvage, les nations. L'apôtre écrit : « car je parle à vous, nations : dans la mesure même ou je suis, moi, en effet, apôtre des nations » (v. 13). L'Evangile a été annoncé aux nations, mais si elles ne persévèrent pas dans la crainte de Dieu, elles seront coupées (v. 22), de la même façon que l'ont été les branches de l'olivier franc, c'est-à-dire Israël. Pourrait-il y avoir dans le corps de Christ des membres que l'on arracherait pour faire place à d'autres ? Y a-t-il dans ce corps une différence quelconque entre les Juifs et les autres nations ? L'apôtre Pierre ne dit-il pas aux Juifs, en parlant des croyants d'entre les nations : « Il n'a fait aucune différence entre nous et eux... » (Act. 15 : 8, 9), et l'apôtre Paul n'écrit-il pas aux Ephésiens : « Car c'est lui qui est notre paix : des deux (Juifs et nations) en a fait un... afin de créer les deux en lui-même pour être un seul homme nouveau, en faisant la paix, et de les réconcilier avec Dieu tous les deux en un seul corps par la croix » (Eph. 2 : 14-16) ?

Il est donc hors de doute que dans le chapitre 11 de l'épître aux Romains il ne s'agit pas du corps de Christ, mais des Juifs et des nations, responsables du témoignage de Dieu sur la terre. Se servir de cette portion des Ecritures pour affirmer que le croyant qui ne marche pas fidèlement peut perdre son salut serait en contradiction avec tout le reste de l'enseignement de la Parole à ce sujet.


Le salut de l'âme est définitivement acquis
L'explication de Philippiens 2 : 12 a été donnée bien souvent aussi. Ce n'est pas la justification que l'apôtre a en vue quand il écrit : « Travaillez à votre propre salut avec crainte et tremblement ». Dans l'épître qu'il adresse aux Philippiens, il présente le salut comme le but à atteindre, la délivrance au terme de la course. Possédant le salut sur le principe de la foi – n'est-ce pas précisément à Philippe qu'il a répondu à la question du geôlier : « Crois au Seigneur Jésus et tu seras sauvé, toi et ta maison » (Act. 16 : 30-32) ? – nous sommes appelés à travailler en vue de cette délivrance finale – c'est un travail incessant, un combat à livrer contre celui qui voudrait nous faire tomber en chemin. Sans doute, s'il fallait mener ce combat avec nos propres forces et nos seules ressources, qui de nous pourrait prétendre atteindre le but ? Mais c'est Dieu qui opère en nous et le vouloir et le faire selon son bon plaisir (v. 13). Ainsi, nous pouvons attendre avec une confiance entière « le Seigneur Jésus Christ comme Sauveur, qui transformera notre corps d'abaissement en la conformité du corps de sa gloire » (Phil. 3. 20-21). Le salut de nos âmes est acquis, c'est celui de nos corps que nous attendons.


Une foi vivante et non une simple profession d'être chrétien
Le premier verset de l'épître aux Hébreux montre bien qu'elle a été adressée à des croyants juifs. Dieu avait parlé aux pères par les prophètes ; quand il « a parlé dans le Fils », son peuple l'a rejeté et crucifié. Toutefois, ils l'ont fait par ignorance (Act. 3 : 17). L'Evangile leur est alors annoncé, la repentance leur est prêchée. Mais si, après avoir écouté, avoir professé d'être chrétiens, ils rejettent Christ en retournant au judaïsme, Dieu n'a pas d'autre moyen de salut à leur offrir. C'est ce que l'apôtre Pierre dira, après avoir prononcé les paroles que nous venons de citer (Act. 4 : 12). Le passage considéré du chapitre 6 de l'épître aux Hébreux s'applique donc à des Juifs qui se sont dits « chrétiens », au moins pour un temps, mais n'ont pas la vie de Dieu. La « bonne parole de Dieu » qu'ils ont entendue, qu'ils ont goûtée, les a éclairés ; c'est le cas, encore de nos jours, pour tant de ceux qui professent être chrétiens. Ils sont devenus « participants de l'Esprit Saint ». Remarquons bien que ce n'est pas l'expression d'Ephésiens 1 : 13 qui est employée ici : « ayant cru, vous avez été scellés du Saint Esprit ». Il ne s'agit pas du sceau du Saint Esprit que Dieu met sur ses enfants comme une marque de propriété : il est question de personnes qui se sont trouvées dans la chrétienté, maison de Dieu sur la terre, « habitation de Dieu par l'Esprit » (Eph. 2 : 22), donc en contact avec l'action du Saint Esprit, témoins de sa puissance (v. 5), mais qui n'ont jamais fait partie du « seul corps » (Eph. 1 : 23 ; 4 : 4).
Rien dans ces versets ne permet donc de dire qu'un enfant de Dieu peut perdre son salut et qu'il est impossible qu'il soit renouvelé à la repentance s'il est tombé. Un croyant qui tombe ne perd pas son salut, il perd la jouissance de sa communion avec le Seigneur. Ce sont deux choses très différentes. Déjà David pouvait dire, après son grave péché avec Bath-Shéba : « Rends-moi la joie de ton salut » (Ps. 51 : 12). Il avait perdu la joie de la communion avec Dieu, la joie du salut, mais pas le salut lui-même.


Conclusion
Nous sommes sans doute dans des temps de relâchement. A bien des égards, il est utile d'arrêter notre attention sur notre responsabilité : « C'est déjà l'heure de nous réveiller du sommeil » (Rom. 13 : 11-14), et cette exhortation s'adresse aussi à nous : « Souviens-toi donc d'où tu es tombé : repens-toi, et fais les premières oeuvres » (Apoc. 2 : 5). Nous avons besoin de considérer sérieusement notre marche individuelle et collective, répondant à l'invitation qui nous en est faite (Lam. de Jér. 3 : 40).
On pourrait peut-être douter qu'il soit réellement sauvé – Dieu seul lit dans nos coeurs – celui qui dirait : je suis sauvé, que m'importe de marcher fidèlement ou non ! Celui qui croit devient celui qui aime parce que l'amour de Dieu est versé dans son coeur (Rom. 5 : 5) et cet amour est manifesté en gardant Sa parole (Jean 14 : 21-23). C'est en cela que nous avons à montrer notre foi par des oeuvres.
Mais si notre salut dépendait de notre marche, qui oserait alors prétendre être sauvé ? Chercher à réveiller la conscience des saints assoupis en leur affirmant que leur salut peut être mis en question parce que leur marche n'est pas ce qu'elle devrait être, aurait pour seul résultat de troubler au lieu de réveiller. Notre vie est liée à celle de notre bien-aimé Sauveur : « parce que moi je vis, vous aussi vous vivrez » (Jean 14 : 19). De ses brebis auxquelles il a donné la vie éternelle, il peut dire : « elles ne périront jamais, et personne ne les arrachera de ma main. Mon Père, qui me les a données, est plus grand que tous, et personne ne peut les arracher de la main de mon Père » (Jean 10 : 28-29). Ce salut qui repose sur l'oeuvre parfaite de Christ accomplie à la croix, et que nous avons reçu par la foi, ne peut nous être ôté. C'est cette assurance qui fait notre joie et qui est notre paix.
Qu'aucun enfant de Dieu ne doute de son salut : il repose sur ce que Christ a fait et non sur ce que nous faisons. Mais que chacun d'eux manifeste sa foi par des oeuvres, pour entendre cette parole : « Maintenant je sais que tu crains Dieu... certainement je te bénirai » (Gen. 22 : 12, 17). Il pourra alors jouir d'une heureuse communion et avec le Père et avec le Fils : « nous viendrons à lui et nous ferons notre demeure chez lui » (Jean 14 : 23). Il connaîtra aussi toute la joie qui découle de l'obéissance : « si vous gardez mes commandements, vous demeurerez dans mon amour... je vous ai dit cela afin que ma joie soit en vous et que votre joie soit complète » (Jean 14 : 10, 11).
P. Fuzier - « Simples réponses bibliques » BPC Valence

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